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| Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic | |
| Constance Lawrence. membre du mois . › work/studies : Professeur de petite école.
| Sujet: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Jeu 11 Juin - 12:13 | |
| TW : dépression + TS L'étendue est vaste. Dans l'horizon, l'océan se confond avec le ciel. Le même, si gris et sale qu'il en pleure, comme s'il avait une poussière dans l'oeil et qu'il ne pouvait s'empêcher de cracher tout ce qu'il peut. Les nuages s'amoncellent, le vent souffle. L'océan proteste, s'agite, hurle à sa manière que le temps n'est qu'un chien. Et face à l'étendue, y'a lui. Ce mec un peu - beaucoup trop - paumé, qui sait plus ce qu'il en est. De la vie, des émotions, du ciel qui chiale et de la mer qui râle. Y'a lui, lui et le désespoir. Accompagné, finalement, le type qui s'est planté face à l'océan, face aux vagues qui veulent comme caresser le ciel, caresser ce tas de nuages qu'a comme une poussière coincée, qui les fait tant pleurer. Y'a lui, ouais, qu'a couru pour tenter d'oublier. Et ça lui dévore les tripes, depuis si longtemps. Le mal-être qui l'assomme, qui le rend si bête. Bête à en regarder un horizon fracassé, bête à tenter de paraître fort alors que tout est éclaté. En lui, c'est un terrain miné, si bien que dès qu'il tente un pas, il se fait prendre dans l'explosion. Et ça souffle tout, fait tout voler dans un peu plus d'éclat. Y'a le coeur qui se brise à chaque fois, parce qu'il avait tout pour être heureux mais qu'il n'y arrivait jamais. Et il voudrait réussir, vraiment, à aller mieux. Mais il n'y parvient pas et ça se pète plus encore dans sa tête. Elle tente d'être rationnelle, tente de se dire que ça ira mieux mais ça marche pas. Ça ne marche jamais. Y'a l'eau. Les vagues. L'intempérie. Celle qui se calme enfin, qui cherche plus à chasser le grain. Qui cherche plus à faire fuir les Hommes. Et y'a lui. Qu'a jamais su fuir la pluie, qui se sent comme attiré même, quand elle tombe si fortement. Y'a lui, déjà trempé, qui se sent comme attiré. Par un drôle de gouffre dans lequel, pourtant, il a déjà foutu les deux pieds. Y'a l'idée, soudaine et irrésistible, que tout pourrait enfin s'arrêter. Y'a les vagues qui semblent marmonner la même chose, qu'ont des allures de sirène involontaire à présent. Le vent souffle encore, ses os sont comme glacés. Le sable colle à la semelle de ses chaussures. Le mal-être colle à la paroi de son crâne. En dedans, c'est comme si son coeur s'était déjà arrêté. C'est comme quand il va pour se couper la peau. C'est comme toutes les fois où ça ne va pas et il se dit que ça ira quand il franchira le pas. Il serait tellement plus sensé de ne pas le faire. Il est libre, désormais, après avoir tout avoué. Mais le poids est si lourd qu'il est cette pierre, qui pend, au bout de son pied. Un boulet si fort, qui l'entraîne plus en amont dans le fond. Il est ce mal. Celui qui lui veut du mal. Celui qui murmure, à la place des vagues. Une sirène, pour un bien triste minotaure.Il n'y a plus que quelques pas à faire. Plus qu'à enclencher la marche. Plus qu'à se laisser couler. Plus qu'à. Oui. |
| | | Dvijaraj Bird. SANS PLUS ATTENDRE . › work/studies : Livreur de pizza
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Dim 14 Juin - 4:57 | |
| La pluie, le vent, l'air qui vient faire frissonner ma peau. On se sent vivant sous le châtiment que nous offre les cieux. On dit qu'ils pleurent pour cacher nos pleures, ai-je le droit de pleurer quand les gouttes traversent mon visage ? Dois-je me contenter de le laisser pleurer pour moi ? Avec un peu de chance, il y a un arc-en-ciel derrière ses pleures, puis-je le voir ? La route glisse, faire du vélo, zigzaguer, ce n'est pas ce qu'on devrait faire quand notre corps commence à mourir de froid. Pourtant je suis là, à longer la plage, à faire des petits mouvements de droite à gauche, sans peur de me faire écraser, pourtant j'aurais pu. La voiture qui me frôle et je pars dans les pâturages, qu'est-ce que j'aurais aimé atterrir dans l'herbe et non pas dans le sable. Faire un beau soleil sous un temps de pluie, c'est une charmante attention. Je suis un abruti. Je reste un instant sur le sol assis, le sable collant à mes vêtements et mon regard se pose sur un type qui regarde la mer. Plus idiot que moi ? Je ne sais pas pourquoi, peut-être que les dieux pleurent pour toi ? Peut-être que je ressens ce que les dieux ressentent pour toi. Je ne sais pas, je n'arrive pas à relâcher mon regard de sur toi. Captivé, intrigué à l'idée de voir ce que tu peux bien faire si proche de l'eau. Tu pourrais être moi. Je pourrais avoir envie d'être toi, là. L'envie de plonger alors que je ne sais pas nager. Laisser la mer nettoyer le monde de mon existence. J'ai le droit d'abandonner ? Non. Toi non plus. Je ne te connais pas, mais tu ne le feras pas.
J'allais prendre mon vélo pour reprendre ma route. Comme si la discussion avec moi-même avait eu un impact sur le monde. Je me dis que l'inconnu n'est pas là pour ça, que ma dépression me fait imaginer le pire que... Putin tu es où ? Mon regard qui cherche, qui trouve un bout de toi encore avant que la mer t'emporte. Je dégage mon portable, mes clefs et je cours pour bloquer une micro-seconde face à cette réalité. Je ne sais pas nager. Si l'instinct humain ne fonctionne pas chez moi, on finira mort à deux. Je cours dans l'eau j'essaie de te trouver, te traîner. Quand je te tiens, tu peux sentir qu'au péril de ma vie, je ne compte pas lâcher. Accroché à toi comme une moule accrochée à son rocher. Ma joue qui s'écrase contre le sable quand la mer nous recrache enfin. Un peu sonné par la baffe que je me suis pris, mais je te traîne loin de là, je t'éloigne du danger en toussant, en crachant cette eau qui m' écœure terriblement. Je tiens tes joues, les tapotes, je cherche une réaction, je connais les premiers soins, merci papa. Bouche à bouche, massage, ce qu'il faut faire je le ferais. « N'abandonne pas... » Que je murmure doucement. Réponds-moi. |
| | | Constance Lawrence. membre du mois . › work/studies : Professeur de petite école.
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Lun 15 Juin - 15:55 | |
| Quelques pas, sans un cri. Quelques pas, sans un rire. Quelques pas, sans frémir. C'était comme retrouver une mère, moins en colère contre lui. C'était comme retrouver une mère, bien plus fière de lui. Entre les vagues, il laisse tout. Le passé et ce qui ne viendra pas. Le présent et le futur. Le bonheur et les peines. Les victoires et les défaites. Les rêves et les regrets. Entre les vagues, il abandonne tout. Le souvenir de ses étreintes. Le souvenir de ses sourires.Le souvenir de son départ. Les plaies sont comme léchées, lorsque l'eau les avalent comme ça. Les doutes sont lavés, lorsque la mer le recueille comme là. Le vide est rempli, tout comme les poumons le sont bien assez vite. Il n'a pas cherché à lutter, au départ. Ce n'est qu'après, dans un réflexe de survie, que l'homme a tenté de survivre. Mais c'était comme trop tard, car la mer était déjà en colère, qu'en son sein l'enfant était venu se réfugier et qu'elle ne souhaitait plus le laisser repartir. Et qu'au fond, ici aussi, personne ne saurait jamais plus faire la différence entre ses larmes et l'étendue salée. Que les bleus qui jonchent sa peau par endroit seraient confondues avec des derniers moments funestes. Qu'à être autant secoué, il aurait fini forcément par rencontre un obstacle contre lequel il se serait fracassé. Ici, ici, tous l'auraient oublié. Qui voudrait se souvenir de lui ? Contre le poitrail, une impulsion de vie. Contre le poitrail, une seconde encore. Contre la bouche, une autre paire. Contre la bouche, un sursaut. Un murmure, qui fait comme un drôle d'écho. Qui s'en vient cogner les poumons, tout aussi efficacement que les pognes. Goulée d'air forcée. Crachat d'eau salée. Une inspiration, irréelle. Et déjà, il doit tout reprendre. Vie, conscience, les souvenirs, le passé, le présent, le futur. Déjà il doit retrouver ce qui l'a poussé à se jeter dans les bras d'une mer bien moins agitée que sa mère en colère. Que sa famille entière. Et il tousse, celui à la trachée désormais irritée, qu'a trop avalé, depuis des années, qu'a voulu juste conclure tout ses chapitres par un vase trop plein, définitivement. Vautré sur un côté, par réflexe, à cracher ce qu'il peut bien rester d'eau là où il n'aurait jamais dû en avoir. Les larmes, qui s'échappent, qui se confondent avec la pluie. Les os glacés, qui hurlent en silence, qui veulent lui dire qu'il a un peu trop abusé. Le corps qui tremble, le regard hagard qui se pose sur le visage de l'angelot. Aucun saint, pourtant, pour l'accueillir au Paradis ou le guider en Enfer. Le sable qui l'habille presque tout entier, alors que le bruit des vagues qui se fracassent envahi encore l'espace. La fatigue, soudaine, tellement importante, qui l'emporte. Les yeux qui se ferment, alors que le poitrail se soulève si fortement. Le front dans le sable, son souffle chasse des grains mal collés aux autres. Le besoin d'un instant, loin de tout ça, pour reprendre conscience de la réalité. Les souvenirs, qui font mal. Les souvenirs, qui brûlent, sous les paupières fermées.Toutes ses défaites, invitées à la fête. |
| | | Dvijaraj Bird. SANS PLUS ATTENDRE . › work/studies : Livreur de pizza
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Lun 15 Juin - 21:22 | |
| Tu ne vas pas me laisser là ? Ton souffle ne peut s'éteindre ainsi. Je ne te laisserais pas abandonner. Qui pourrait ?
Sous mes doigts ton corps finit par réagir. L'eau est expulsé. Je peux de nouveau respirer. Parce que toi aussi.
Mes fesses rejoignent le sable et d'une main je ramène mes cheveux en arrière en soupirant de soulagement. Tu m'as fait peur. Je viens doucement frotter l'arrière de ton dos, essayant d'adoucir ta douleur. Mon corps est gelé, le tien ne doit pas être mieux. Je ne sais pas depuis combien de temps tu songeais à te jeter à l'eau comme ça. Peut-être que tu attendais une éclaircie. Un espoir ? Je ne peux pas parler pour toi, je ne peux qu'espérer que tu ne recommenceras pas. D'une main je viens dégager les mèches de sur ton visage. « Faut bouger... Je ne t'ai pas sauvé pour que tu meurs de froid... » Je me redresse, t'aide à faire de même et si tu n'as pas la force je te porterais au moins jusqu'à mon vélo. J'y récupère mon téléphone et mes clefs après t'avoir aidé à t'asseoir. Je n'ai rien pour te réchauffer, alors il va falloir se dépêcher. Je me moque de si tu n'es pas tactile, pour le moment la survie, même si tu ne sembles pas en vouloir sera plus importante que ton confort. Je glisse ton bras par-dessus une de mes épaules pour t'aider à rester debout, ainsi je peux tenir mon vélo d'une main et de l'autre, tenir ta main et ton corps. « N'abandonne pas. » Je parle doucement et si tu me regardes, tu pourras voir l'inquiétude qui grignote mon visage.
La route sera longue. La chaleur n'est qu'un rêve lointain. Mais je te conduirais là-bas. Chez moi, tu ajouteras un peu de vie.
Je te garde contre moi, toujours accroché comme si nos vies en dépendaient. En réalité elles en dépendent vraiment. Le froid qui nous ronge, qui rend les dernières marches difficiles à franchir, mais finalement, on y est. Je te pose sur le canapé, te couvre de plaid pendant que moi je dégage déjà mes fringues. Je n'ai aucun soucis avec la nudité, mais je ne vais pas te forcer à te faire déshabiller par un inconnu qui te force déjà à vivre. Je démarre l'eau pour te faire couler un bon bain chaud, tu auras même le droit à une bombe de bain. Je ne te donnerais pas le nom de celle-ci, mais il y a de jolis pétales de fleurs dedans et l'odeur m'a toujours détendu. J'espère qu'elle te plaira. Je te laisserais même la mettre, si tu as envie. J'ai gentiment enfilé une serviette autour de la taille pour t'éviter trop de vision sur moi. Je reviens te voir te temps en temps avant de te forcer à te lever pour me rejoindre et si tu ne t'es pas déshabillé, je t'aiderais. « Viens. On va te réchauffer. » Les mèches sont de nouveau remises en arrière et je te prends par la main pour te faire venir dans la salle de bain. Je t'emmènerais une bouteille d'eau par la suite, mais pour le moment, il faut te réchauffer.
Viens admirer les couleurs. Profiter d'un moment de vie. Oublier, le monde.
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| | | Constance Lawrence. membre du mois . › work/studies : Professeur de petite école.
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Mar 16 Juin - 18:13 | |
| Il est bel et bien vivant. A franchi le pire des pas, en est revenu, par la force des choses. Par la force d'un Homme qui a contrecarré son allure de Divin, à vouloir décider de l'heure de sa mort. Pourrait-il changer, le sauveur, s'il savait tout ? Pourrait-il le pousser lui-même à la mer, s'il savait pour lui ? Les mèches de ses cheveux sont repoussées en arrière, celles qui collaient à son front tout comme le sable. La vision est libérée et le visage de la honte, offert. Quand il rouvre les yeux, Constance, tout y est. La culpabilité, si lourde, qui reste et s'imprègne un peu plus encore à ses traits. Et puis, abattu déjà, il accepte en silence ce sort qu'il ne souhaitait plus. Se relève avec des muscles qui semblent atrophiés de toute force, sans se plaindre, sans s'en plaindre. La mer a déjà écouté celles-ci. Alors il marche, les pieds qui lui semblent lourds d'à cause l'eau qui s'est imprégné dans les chaussures, qui gonflent les matières. Mais il se refuse à se faire porter par lui, parce qu'il est déjà bien assez un poids (( m o r t )) comme ça. Et qu'il n'en veut pas plus, qu'il s'y refuse. Et sur la route, tu te demandes. Tu te poses la question de pourquoi on voudrait encore te tenir la main.Le silence, des allures de fantôme trempé. Les os qui sont bien les seuls à vivre, d'autant le faire trembler. Comme si l'eau était venue jusqu'à eux, qu'elle s'était figée dans les creux, qu'elle arpentait encore le tout. Et même dans l'appartement, il lui semble qu'il pleut encore. En silence, il retire ses chaussures avant d’atterrir dans un canapé, d'être couvert d'un plaid. Le silence encore, avant de regarder un peu sur l'appartement. Rien qui ne l'aide à se dire que, peut-être, ça ne sera pas pire que la mer, que la sensation de froid qui lui ronge les muscles. Il reste là, placide et comme finalement bel et bien mort dans la mer. Baisse les yeux et observe ses genoux qui n'ont de cesse de lui rappeler qu'il est bel et bien vivant, à avoir si froid. Le sable qui est toujours là, par endroit, même si la pluie en a balayé une grande partie. Ses cheveux sont telles des algues qui ne se figent pas encore, sur son crâne et jusqu'à dans la nuque. C'est qu'ils ont eu le temps de pousser, sans plus Lizzie pour les couper. Et ça le gêne, quelque part, qu'ils ne soient pas comme un voile de pudeur à cet instant, qu'ils ne retombent pas de sorte à le cacher. Si bien que l'hôte se rappelle de lui, approche et veut encore le croire en vie. Une question, qui lui brûle les lèvres, malgré tout. " Est-ce que tu es homophobe ?" Qu'il demande, sans plus aucune crainte. Et en même temps, si. La peur qu'une nouvelle fois, le regard qu'on pose sur lui change. Qu'on l'ait sauvé pour rien. Il n'en aurait même plus la force de pleurer, dans ce cas. Mais c'est dans celui contraire, que les larmes reviennent. Quand on lui annonce que non, qu'il peut en laisser quelques unes s'échapper, de soulagement. Qu'il consent alors à se lever, à observer l'eau chaude du bain qui l'attend. Qu'il comprend et qu'alors s'enclenchent des gestes, tous simples normalement. Mais ici, ils deviennent difficiles. Parce que dévoiler son corps, il ne l'a plus fait depuis un moment. Qu'il ne peut qu'être aidé, en baissant la tête, de ne réussir à forcer sur ses doigts pour enlever plus que sa veste. Parce que les cicatrices sont là. Que des coupures n'ont pas encore eu l'occasion d'en devenir encore. Qu'il a honte, d'agir ainsi. Qu'il a honte, plus que jamais, de lui-même. Que depuis quelques temps, il n'a plus l'impression d'avoir trente-cinq ans. Qu'il a tout perdu, revenu à une adolescence où même là, il était plus doux avec lui-même. La peau est presque bleue, à force d'avoir été mordue par le froid. Par la faute à un autre, aussi. Dénudé en partie, il ne peut que tenter de se cacher, dans l'espoir fou de ne pas être vu par l'hôte. Comment s'appelle-t-il ? Mais il n'a même pas le courage de demander, rentre dans l'eau, en serrant les dents malgré la douleur que l'eau chaude peut provoquer, face à son corps frigorifié. Se tait, toujours, quand il s'émerge, sans pouvoir s'empêcher de pleurer encore. Sans force, juste comme des traits de peine qui s'écoule, en silence. Même plus l'énergie d'être secoué par un sanglot. Il pleure, sans pouvoir s'en empêcher. L'odeur de sel s'échappe, au profit de l'odeur de la salle de bain. Et Constance frisonne un peu plus, quand il sent que l'autre homme vient à le laver, tout doucement. Il tourne alors la tête vers lui, un instant d'incompréhension qui le parcourt. " Tu ne viens pas... ?" C'est qu'il a froid aussi, l'autre. il le voit bien. Et ne comprend alors pas ce qu'il peut avoir de si spécial pour avoir droit à un bain quand l'autre est tout aussi transi de froid. Surtout quand il s'agit de sa faute. De son entière faute, de bout en bout. |
| | | Dvijaraj Bird. SANS PLUS ATTENDRE . › work/studies : Livreur de pizza
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Mer 17 Juin - 0:09 | |
| Ai-je l'air méchant ? Suis-je nonchalant ? Je voudrais être réconfortant.
Tes mots me font sourire, pas parce que je trouve la question idiote, mais simplement parce que je suis bien le contraire d'un homophobe. « Non. Et tu es tout à fait mon genre ! » Je ne peux que rire doucement, venant à te ramener vers la salle de bain pour t'aider à te réchauffer. Glisse-toi dedans doucement, je me charge de t'offrir le moment relaxant. Je te laisse prendre place après t'avoir aidé à retirer tes vêtements, tu n'y verras aucun jugement, peut-être un peu d'inquiétude, mais je connais ses couleurs. Ils marquent plus qu'en surface et la dure réalité est que je ne peux qu'imaginer pourquoi tu as plongé. La question aide beaucoup, les bleus laissent peu de choses à comprendre en plus. Le monde est triste, c'est pour toi qu'il pleurait. Quand tu te poses dedans je viens doucement attraper tes mains pour déposer la boule de bain dedans. Je te laisse la plonger, te laisse le plaisir de la voir tendre le bain triste que tu aurais pu penser prendre. Pourtant, le voilà coloré, parfumé et doux sur la peau. Je vais prendre soin de toi. « Si on t'a fait ça... parce que tu aimes ou autre. Ne te dit pas que tu es le fautif. Le karma reviendra sur ceux qui t'ont blessé. Pendant que toi... Tu devras apprendre à t'aimer. » J'effleure doucement ton avant bras avant de gentiment chasser les mèches de ton visage.
Tu ne devrais pas les laisser gagner. Peu importe qui te blesse. Aimes. « N'abandonne pas. »
Un gant de toilette est attrapé, pour venir lentement caresser ton dos, le laver sans aucune brutalité. Je tremble de froid, le claquement de mes dents ne peut pas mentir sur ce fait. « Je ne comptais pas venir sans invitation. Je finis juste ton dos. » Je finis tranquillement mon trajet, te demandant doucement de te pencher un peu pour retirer le moindre grain de sable qui pourrait irriter une blessure. Mon regard qui se pose sur toi, puis sur moi, tu n'as pas l 'air d'être à l'aise avec la nudité ou c'était peut-être juste tes blessures, mais pour ne pas te brusquer, je file prendre un short de bain avant de venir te rejoindre. « Moi c'est Dvijaraj. Tu peux m'appeler Dvi' ! Je continue mon nettoyage. Si c'est trop, tu me dis d'arrêter. » Je reprends mon gant et un petit gobelet qui me sert pour arroser tes cheveux d'eau. Je place ma main libre devant tes yeux pour ne pas que l'eau ne vienne agresser ton regard. « Ne t'inquiète pas, je vais prendre soin de toi. J'ai l'habitude, je connais ça. J'aurais moins de mal à étaler la crème pour les bleus au moins. » Je t'offre un sourire tendre avant de prendre le shampoing pour lentement laver ton crâne, faire mousser le tout. Protéger tes yeux du mieux que je peux, venant à souffler sur la mousse quand celle-ci tombe sur ton museau.
Si tu ne veux pas parler, excuses moi. Je suis un homme bavard. Un homme qui noiera tes peines, sous des rires de porcelaines.
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| | | Constance Lawrence. membre du mois . › work/studies : Professeur de petite école.
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Dim 28 Juin - 22:20 | |
| Peut-être qu'il devrait se méfier de cet homme qui vient à lui, qui le sauve et lui annonce finalement qu'il est son type. Peut-être aurait-il dû fuir mais il n'en a plus la force, Constance. Semble prêt à accepter le pire parce qu'il se sent si vide que cette sentence pourrait être méritée dans sa tête. Mais il est rassuré, contre toute attente, d'entendre l'inconnu lui dire ça. Car il sent désormais que nulle agression ne viendra, que le respect est définitivement de mise envers lui. Alors il approche, consent à bien des choses même si ses doigts sont comme trop frigorifiés pour continuer à le dévêtir. Aidé, puis plongé dans l'eau, sans oser regarder l'hôte qui s'échine à le rassurer, le faire sentir vivant. À lui murmurer des mots qui brûlent bien plus que le chaud sur sa peau. Alors peut-être est-ce pour ça qu'il pleure encore, sans force pourtant, sans rien répondre. Parce que le monde fait trop mal et qu'il est bon, parfois, de se taire. De juste ressasser les mots, mais ceux qui ne font pas mal, juste qui brûlent. N'abandonne pas. Pourtant, il l'a déjà fait. A tout laissé tomber, parce que ses bras étaient devenus trop maigres pour réussir à tout tenir dessus. Pour maintenir l'illusion. Les illusions ont toutes été découvertes et il n'avait alors plus rien à cacher, mais aussi plus rien pour le faire encore tenir. Peut-être aurait-il dû mourir dans l'accident. Mais avant de s'enfoncer plus encore dans ses pensées, il préfère demander si l'autre ne viendra pas. Se demander pourquoi, aussi, intérieurement. L'observer et entendre ses mots ."... Viens..." Qu'il murmure alors, Constance, réchauffé un peu plus par toute la délicatesse dont peut faire preuve l'homme pour lui. S'en sentir gêné aussi, parce qu'il en a perdu l'habitude, que depuis la séparation avec Lizzie, tout avait été différent et qu'ils avaient dû apprendre à faire l'un sans l'autre. Qu'il avait oublié à quoi ça pouvait ressembler, un instant serein. L'eau du bain qui est teintée, qui est magnifique. L'hôte s'éloigne et revient finalement, pourvu d'un short et une fois de plus, c'est une attention qui n'échappe pas à Constance. Une inspiration, avant d'apprendre enfin son prénom. Dvijaraj. Dans sa tête, c'est acté, jamais il n'ira pour l'écorcher ou le réduire. "... D'accord." C'est déjà de trop. Il devrait prendre soin de lui, plutôt, Dvijaraj. Devrait ne pas se soucier de ce drôle de type qui le savonne, lui lave à présent les cheveux. Algues qui tombent devant le visage, protégé au mieux d'une pogne. Et c'est à l'odeur du savon, qu'il arrive enfin à causer. "... Constance." Il était enfin temps de le dire. Parce que jamais l'autre n'aurait pu le deviner, parce qu'il n'a pas même ses affaires sur lui, rien qui aurait pu permettre de l'identifier auprès des secours. Pas de téléphone, pas de papier d'identité quelconque. Juste de quoi courir, de quoi périr.
Le regard baissé, il se laisse manipuler comme un pantin dont les fils ont été coupés pourtant depuis longtemps. Un temps qu'il laisse passer encore, avant d'oser les relever, d'observer la peau nue de l'hôte, d'observer ses tatouages et les grains collés à sa peau aussi. Doucement, un geste. Une main qui s'élève, avec en son creux de l'eau pour la laisser tomber doucement sur le poitrail de l'autre. "... J'aime beaucoup... Tes tatouages." Qu'il murmure, continuant à son rythme, si lentement que ça aurait pu exaspérer bien des gens. Mais c'est comme si, finalement, il retrouvait vie que maintenant. Qu'il avait fallu du temps avant qu'il ne se réveille. Comme si la mer ne le recrachait que là, dans l'eau de ce bain. Alors il continue, avec une douceur infinie, parce que même cassé, Constance ne saurait jamais être rien d'autre que ça. Qu'un être doux incapable de faire du mal à qui que ce soit. "Et ton prénom aussi... C'est joli." Finalement, il relève les yeux vers le visage de Dvijaraj, le regarde un long instant, à ne savoir quoi dire l'instant d'après. Bouche close, alors qu'il s'évertue à vouloir chasser d'avec ses traits d'eau les grains qui sont restés collés à la chair de son sauveur. Son regard retombe sur une épaule, la dessine dans sa tête après l'avoir deviné sans goutte d'eau. Et puis, une information qui lui revient, alors qu'il n'y a définitivement plus l'odeur de la mer en colère dans cette pièce. "Tu es gay, alors... ?" Il avait hésité à dire toi aussi, mais n'est pas encore tout à fait prêt pour l'avouer. Pas là, pas tout de suite, pas dans ce bain. Aura besoin de quelques jours pour que l'information remonte jusqu'à la cervelle, une fois digérée par l'estomac. Mais poser cette question, c'est éviter de poser celle qui le hante, désormais.
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| | | Dvijaraj Bird. SANS PLUS ATTENDRE . › work/studies : Livreur de pizza
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Lun 29 Juin - 0:51 | |
| « Et bien je suis enchanté de te rencontrer Constance. » Réellement. Je suis vraiment heureux d'avoir été là pour t'empêcher de faire une telle connerie. Je ne suis personne, mais on m'a appris à aimer la vie, même quand ça va mal. Ma dépression rend certain moment terrible, mais le monde peut offrir tant de choses que j'aurais manqué et je l'avoue. Je l'aurais regretté. Je me charge de masser ton crâne, en te souriant. Mon regard qui descend doucement sur mon torse et sur mes tatouages. « Vraiment ? J'en suis ravi ! » Je viens doucement me tortiller un peu pour te les montrer au mieux quand gâcher la vue avec mes bras. Avant de rincer le shampoing dans tes cheveux. Les voilà propres, te voilà un peu moins collant et salé, on a presque effacé les marques de ta tentative, simplement physiquement. Je te laisse me passer de l'eau sur le corps. Me moquant bien du rythme et du temps que tu prends, on peut rester là des heures, faudra juste changer l'eau à un moment pour pas mourir de froid de nouveau. Je tends la main doucement pour venir lancer la musique sur mon téléphone, mettant ça en simple fond. Des musiques douces, qui n'ont pas forcément de paroles. Laisses toi guidé par le son des instruments, c'est tout aussi puissant. « Merci... C'est aussi chiant à écrire qu'à prononcer ! » Je t'offre un léger rire avant de prendre de quoi te laver le visage doucement. Du savon fait pour ça, doux et qui n'agressera pas tes plaies. Ça fera même un peu froid dessus, je suppose que ça calmera la douleur si elle est encore là. Je masse doucement ton visage l'air toujours aussi doux et toujours aussi souriant. « C'est comme un passage au spa. » Je me mets un peu mieux dans le bain par la suite. J'admire le beau garçon qui a voulu arrêter de vivre.
Qui t'as brisé le cœur ? Il ne te mérite pas. Qui t'as fait du mal ? C'est lui qu'on devrait brûler.
« Totalement. Je suppose que vu ta question, j'ai la réponse pour toi. C'est un endroit safe ici. Personne ne te fera de mal, okay ? » Je viens rincer lentement ton visage après quelques instants, tirant sur une serviette accrochée à côté. Elle tombe un peu dans l'eau, mais tant pis. Je viens éponger doucement ton visage et tes cheveux pour que l'eau ne s'écrase plus sur tes traits. « Oh, je ne fais pas ça pour te draguer. Au cas où. Tu es mon type, mais je ne suis pas un monstrueux connard qui profiterait d'un moment de faiblesse pour faire ma place. Je veux juste... t'aider. Parce que je connais ça. » J'effleure l'intérieur d'un de tes bras, comme pour te faire comprendre que je comprends qu'on souffre autant. Je viens à reprendre mon gant pour venir doucement laver ton torse en souriant tendrement. « On va te faire de quoi manger. J'espère que tu manges épicé ? J'ai envie de poulet au curry. »
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| | | Constance Lawrence. membre du mois . › work/studies : Professeur de petite école.
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Lun 29 Juin - 1:14 | |
| L'ombre d'un sourire, sur des lèvres qui se tirent un brin moins vers le bas. " J'ai l'habitude des prénoms compliqués..." C'est que de voir des élèves différents chaque année amène forcément à en connaître avec des prénoms parfois imprononçables mais font il apprend toujours la prononciation et l'écriture par coeur pour ne jamais faire complexer l'enfant d'avec le choix de ses parents. Et puis il s'agit aussi parfois de culture, d'une prononciation évidente pour d'autres personnes et qu'il ne voudrait malmener pour rien au monde. Trop respectueux de tous, tentant de lutter au mieux contre ses réflexes racistes instaurés par la société et sa famille aussi, quelque part. Alors, il apprendra par coeur aussi pour Dvijaraj et ne trouve pas ce prénom si difficile, de prime abord. " Ton prénom signifie quelque chose ?" Il n'en a aucune idée. Est curieux du sens qui pourrait se cacher derrière. Lui n'a rien de particulier avec le sien, car il s'agit juste d'un personnage d'un livre obscur dont il a oublié le titre et que sa mère aimait tout particulièrement. En dehors de ça, aucune histoire, rien du tout. Mais il s'en contente, très largement même. Quelle importante, aujourd'hui ? Les mains de Dvijaraj s'attaque à son visage, lave ce qui peut l'être. Une barbe de trois jours d'apparence, qui a sans doute un peu plus que ça parce qu'il ne l'a pas rasé depuis Noël mais que sa pilosité n'a jamais été des plus actives sur le visage. Alors ça va, qu'il laisse sans doute pousser encore dans l'idée d'une jolie barbe ou quelque chose du genre. Un soupir, léger, d'aise. Un regard sur son hôte encore. " Oui..." Et il vrai que c'est agréable, comme instant. Que ça a le mérite de calmer sa propre tempête, que c'est sans doute ça qui le sort aussi de la torpeur, qui l'amène à s'éveiller à cet instant. Qu'il reprend conscience des choses, que le corps peut être autre chose qu'une perpétuelle souffrance. Autre chose qu'une immense déception.Les mots de Dvijaraj lui arracheraient presque un nouveau sanglot, ceci dit. Mais il ne peut qu'acquiescer, face à ceux-là. Que reconnaître de quel côté de la barrière il se trouve. Et Dieu sait combien il a essayé, pourtant. L'aveu qui tombe en suivant ne peut que lui arracher encore une ombre, sur le visage. " Tu as une tête de gentil..." Qu'il peut bien dire ainsi. Il sait, Constance, que tout ne peut pas se lire sur un physique, ne le sait que trop bien même, mais il ressent comme une énergie plus que positive, chez Dvi. Quelque chose de doux et de terriblement de bienveillant. Alors il le croit, sans chercher un seul instant à remettre en doute ses paroles. Et au pire, quoi ? Il n'y a rien chez lui qui vaille le coup de s'y attarder. Un regard sur la serviette sur le côté, puis sur le téléphone et la musique qui est crachotée par celui-ci. Un instant de silence, avant de faire signe que oui, via la tête, il mange épicé. Sans pour autant bouger d'un pouce, l'expression qui semble encore tellement ailleurs. Un silence qui revient, du côté de Constance, avant une inspiration et de se laisser glisser un peu sur le côté. La position n'est pas des plus agréables, mais en même temps, la baignoire n'offre pas moult possibilités de placement, à être ainsi face à face. " Ça sent bon." Qu'il glisse, finalement, remarquant enfin le tout. Les pensées s'éloignent de la mer et tout lui fait de nouveau comme mal. Alors la face se tord un peu derechef, Constance se mord la lèvre pour ne pas céder à l'impulsion de la peine qui le dévaste tellement, tout à l'intérieur. Et c'est un murmure qui vient flotter au-dessus de l'eau, jusqu'à l'autre. " Je peux... Te prendre dans mes bras... ?" Rien qu'un peu, rien qu'une seconde, rien qu'un court instant.Juste pour se rappeler ce que ça fait, de serrer quelqu'un contre soi. Juste pour se rappeler de ce que c'est, qu'une présence dans sa vie. Pour oublier les fantômes qui flottent au sein de son poitrail. |
| | | Dvijaraj Bird. SANS PLUS ATTENDRE . › work/studies : Livreur de pizza
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Lun 29 Juin - 2:28 | |
| « Alors... c'est le nom de la lune ? C'est la signification que je préfère.. le reste … est très dans le thème royale. » Je souffle un rire, n'ayant rien d'une famille royale. J'imagine même pas avoir une famille un jour, du moins, en avoir une nouvelle. Je suis heureux de te faire te sentir un peu plus détendu, un peu mieux, le soupire en dit long et il me fait chaud au cœur. Tu es en vie. J'ai envie de te dire de venir fêter ça. Entre nous, de sortir, d'oublier le monde et de te montrer la légèreté que la vie peut offrir quand on est avec les bonnes personnes. Tu peux voir mon visage changer quand tu me dis que j'ai une tête de gentil. Un air vraiment heureux qui se dessine sur celui-ci. C'est exactement ce que je veux. Être gentil et te faire aller mieux. « Je suis peut-être un vilain petit diable derrière un visage d'ange ! Regarde... J'ai les cheveux long ! » Je souris en haussant les épaules. « Je ne savais pas quoi dire pour paraître méchant. » Je me pose donc dans le bain en face de toi en souriant un peu, il faudrait que je me lave les cheveux aussi. Je dois avoir récupéré la totalité de la plage dedans. Mon regard qui ne te quitte pas, je te surveille un peu, pour essayer de voir si quelques choses ne va pas et quand tu te tournes, je penche la tête sans comprendre pourquoi tu prends une position si peu confortable. « C'est sex bomb. Le nom de la bombe de bain. Ma préféré.Je te lirais pas la description sur le site, mais dis-toi qu'elle est bien pour se détendre et se vider l'esprit. » C'est la cas de le dire. Je suis un peu surpris par ton mouvement et voilà que je te tends les bras avant de venir moi-même te ramener sur moi, comme ça tu pourra t'allonger. « Un gros câlin pour Constance ! Tu n'as pas besoin de demander. J'ai mit un short pour que tu te sentes libre. Tu fais ce que tu veux avec moi. Je suis super tactile... Je pourrais passer ma vie à faire des câlins... » Parce que j'ai trop d'amour à donner. Que je n'ai jamais pu le faire, que personne n'en a jamais voulu, alors j'implose un peu. Je passe mes bras autour de toi, pour caresser lentement ton dos. Tu pourras sentir mes lèvres se poser sur ta tête doucement, comme pour déposer un bisous magique sur ce qui te fait du mal mentalement. « Arrêtes de réfléchir... ici. Tu fais ce que tu veux. Enfin, dans le respect de mon appartement au moins ! Mais avec moi, tu fais ce qui te fait plaisir. Je suis une vraie peluche. »
Serre moi fort. Pleure. Ris. Je suis là pour toi.
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| | | Constance Lawrence. membre du mois . › work/studies : Professeur de petite école.
| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic Lun 29 Juin - 2:54 | |
| Dvijaraj. Encore à se le répéter, pour l'assimiler. Pour se souvenir de comme c'est, le prénom de la lune. Il hoche légèrement, l'air de dire qu'il a bien entendu et comme pour soutenir une nouvelle fois que c'est joli, tout ça. Qu'il lui va bien, alors, d'être si poétique quelque part. Que la lune n'a jamais rien eu d'effrayante pour lui, bien au contraire, qu'elle a su plus d'une fois le bercer d'avec ses rayons doux et qu'elle aussi, elle semble si gentille. Car nul loup-garou dans cette réalité, aucun enfant de ce genre. D'autres en revanche qui la bénissent aussi en soi, de pouvoir sortir sous son égide, le soleil comme bourreau. "Tu as de beaux cheveux." Qu'il constate, Constance, face à ceux-là. C'est qu'à force de ne plus être coupé par Lizzie, ses propres cheveux commencent à se faire bien trop longs mais qu'il ne s'en soucie pas, laisse pousser parce qu'il n'a pas la tête à se soucier d'eux. Qu'ils viennent à le cacher, lui et ses émotions trop fortes. Qu'ils deviennent des alliés, quelque part, un voile de pudeur que trop souhaité. Mais quand la surprise le happe, ils ne servent pas si bien que ça pour la cacher. "Nul besoin de la lire, je crois..." Qu'il glisse doucement, avant le silence, parce qu'il a peur que tout soit déplacé de sa part. Que même ce geste, pour laisser sa tête retomber légèrement soit une provocation mal vue. Alors quand il ose demander de se rapprocher de Dvijaraj, c'est avec beaucoup de courage qu'il a su s'armer. Pour demander de l'humanité ,pour oser se rappeler à la sienne surtout. Et ainsi tirer vers l'autre, il ne peut que ressentir comme une nouvelle vague qu'embrase son coeur, mais avec douceur cette fois, sans la faire suffoquer.
Ainsi posé entre les bras de l'hôte, il n'ose pas bouger avant de se mouvoir doucement, pour passer un des siens doucement autour, au mieux, de Dvi. "Je suis tactile aussi..." Qu'il lui semble. Il n'en est plus tellement sûr, tellement il n'a plus osé approcher quiconque dernièrement. Le dernier mouvement initié vers lui ne fut pas des plus agréables, alors, il est tout de même un brin crispé. Avant de se détendre, au fur et à mesure. "Je suis poli, ne t'en fais pas..." L'appartement ne risque ainsi rien, avec Constance. Au mieux, il y ferait le ménage et la cuisine pour remercier Dvijaraj de son accueil. Mais avant tout ça, il pleure un peu, encore, en silence. Et les larmes viendront à se confondre, une fois de plus, avec l'eau environnante. Celle du bain, cette fois. Cet élan de tendresse de Dvijaraj le berce, lui et toutes ses plaies qui ne connaissent nulle couture encore. "Désolé si... Si j'abuse..." Qu'il ne peut pas s'empêcher de dire, malgré tout. La peur qui le tiraille encore, dans ses tripes, de faire encore un faux pas potentiellement. C'est qu'il a déjà trop fait pour lui, Dvijaraj, qu'il ne devrait pas en plus l'accepter ainsi entre ses bras, lui caresser le dos avec autant de douceur et apposer ses lèvres comme pour le bercer. Il ne devrait pas prendre autant sur lui pour calmer ses tourments. Des nouvelles inspirations, comme pour calmer cette tête qui tourne, du contre-choc qui survient enfin. De se rendre compte de ce qu'il a voulu faire, en ce jour. Des idées si noires qu'il est englué dedans comme un oiseau avec du pétrole. "Désolé..." Il répète, sans le faire, après un temps de silence. Ce sont de nouvelles excuses, cette fois. Pour ce spectacle qu'il juge plus que pitoyable. De ce moment où il fond en larmes, débordant de toute la tristesse qu'il possède en lui. Parce qu'il a survécu, parce qu'il aurait pu ne pas survivre. Des paradoxes qui broient les échines des Hommes qui les portent, si bien qu'elles en viennent à effacer tout le reste. Et il se souvient de tout, Constance.
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| Sujet: Re: Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic | |
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| | | | Janvier 2022 - Plage + appartement | Dvijaraj & Constance - Artic | |
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